En 1931, Minoru Mochizuki — disciple de Jigoro Kano (judo) et de Morihei Ueshiba (aïkido) — ouvre le dojo Yoseikan à Shizuoka, Japon. Son objectif : fusionner judo, aïkido, karaté et kenjutsu pour créer un ryū complet, apte à la défense personnelle réaliste, à la forme physique et à l’éducation du caractère.
Invité par l’enseignant français Jules Pansearzi, Minoru Mochizuki démontre l’aïkido et son système de clés inédites auprès de l’équipe de France de judo. Beaucoup de pratiquants européens, dont Hiroo Mochizuki, fils du fondateur, s’inspireront de ce mélange inter-disciplines.
| Axes | Applications |
|---|---|
| Frappe (atemi) | Poings gantés, pieds, coudes ; principes de boxe & karaté. |
| Projection | Héritage judo ; chutes amorties, balayeurs dynamiques. |
| Clé articulaire | Influence aïkido/ju-jutsu ; verrouillage en mouvement. |
| Armes | Bō, sabre mousse, couteau mousse pour réflexes distance. |
Le Yoseikan Budo cultive adaptabilité, contrôle émotionnel et respect du partenaire. Son slogan : « Une seule vague, des milliers de techniques ».
• Tenue & ceinture Yoseikan Budo
• Casques, gants mousse, protège-tibias
• Bō, sabres mousse & couteaux mousse
• Matériel Noris homologué
• Catalogue complet Yoseikan
Les tournois Yoseikan alternent frappe gantée, projection et sol en contrôle 10 s. Le port d’armes mousse (tambo, sabre) ajoute des séquences « combat armé ». Cette variété forme des athlètes polyvalents, préparés à la self-défense autant qu’au défi sportif.
Le Yoseikan Budo a su évoluer d’un dojo japonais des années 1930 à un art martial hybride adapté au XXIe siècle. Entre patrimoine des maîtres Mochizuki et innovations pédagogiques, il propose une voie « globale » pour développer efficacité, confiance et harmonie — à l’image d’une vague qui absorbe puis restitue l’énergie avec plus de force.
