L'Histoire du Kendo

Des champs de bataille féodaux au « chemin du sabre »

Au XVI^e siècle, les écoles de kenjutsu (art du sabre) émergent pour former les samouraïs. Sous l’ère Edo, la paix relative favorise la codification des kata. En 1868, la Restauration Meiji abolit la caste guerrière ; le sabre devient symbole spirituel. L’introduction du shinai en bambou et du plastron bogu permet des combats réels sans blessures : le Kendo (« chemin du sabre ») est né.

Dates clés

• 1912 – La Dai Nippon Butoku Kai publie 10 kata officiels.
• 1952 – Création de l’All Japan Kendo Federation (ZNKR).
• 1970 – Formation de la Fédération internationale de kendo (FIK). Aujourd’hui : 60+ pays membres.

Principes techniques et cibles

Valeurs fondamentales

Le kendo cultive le rei (respect), le kiai (vocalisation de l’esprit) et le zanshin (vigilance post-attaque). La devise : « Kokoro o migaki, waza o nashiku » – polir le cœur et affûter la technique.

Équipement officiel

• Hakama & keikogi indigo
• Shinai bambou & bokken
• Catalogue complet Kendo
• Bogu : casque men, gants kote, plastron dō, tablier tare.

Compétition moderne : shiai & grading

Les combats se disputent en 3 points (ippon) de 3 minutes. Les juges évaluent la précision de la frappe, le kiai et le zanshin. Les grades vont de 1^er dan à 8^e dan, ce dernier n’étant décerné qu’à 1 % des candidats au Japon.

Bienfaits de la pratique

• Condition physique : cardio, explosivité, endurance isométrique.
• Discipline mentale : gestion du stress, présence instantanée.
• Culture : immersion dans l’étiquette samouraï et la langue japonaise.

Conclusion : le kendo, tradition vivante du sabre

Fusionnant héritage samouraï et dépassement contemporain, le kendo demeure un chemin vers la rectitude et la maîtrise de soi. Qu’il s’agisse de développer des compétences martiales ou de cultiver l’esprit, cet art vous invite à transformer chaque frappe en acte conscient – un éclair de bambou qui révèle le caractère.