Des racines coréennes aux prémices du taekwondo moderne
Dès le VIe siècle, les jeunes guerriers Hwarang du royaume de Silla pratiquent le Taekkyeon et le Subak, arts de combat à mains nues qui poseront les fondements du taekwondo. Pendant l’occupation japonaise (1910-1945), ces techniques survivent clandestinement puis se mêlent au karaté, ramené par les Coréens ayant étudié au Japon.
Naissance officielle du terme « taekwondo » (1955)
Le 11 avril 1955, le général Choi Hong-hi réunit les principaux kwan (écoles) de Séoul et propose le nom « Taekwondo » : Tae (techniques de pied), Kwon (techniques de poing), Do (voie). En 1966 il fonde l’ITF (International Taekwon-Do Federation). Parallèlement, le gouvernement coréen crée le Kukkiwon (1972) et la WTF (1973, World Taekwondo – WT depuis 2017), normalisant les règles sportives internationales.
Taekwondo et reconnaissance olympique
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1988 : sport de démonstration aux JO de Séoul.
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2000 : première médaille olympique officielle lors des JO de Sydney.
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Aujourd’hui : plus de 210 fédérations nationales affiliées à la WT et + 80 millions de pratiquants.
Code moral et bienfaits
Le taekwondo repose sur cinq vertus : courtoisie, intégrité, persévérance, contrôle de soi et esprit indomptable. Pratiqué régulièrement, il améliore souplesse, coordination, condition cardio-vasculaire et confiance en soi.
Équipement indispensable pour débuter
• Dobok homologué WT
• Ceintures de couleur / Dan
• Plastrons, casques, protège-tibias
Poomsae traditionnels vs. kyorugi sportif
Le taekwondo traditionnel met l’accent sur les poomsae : enchaînements codifiés destinés à perfectionner la technique et la respiration (ki-hap). Le taekwondo sportif (kyorugi) se pratique en compétition avec un plastron électronique, recherchant la précision et la vitesse pour marquer des points. Les deux approches partagent la même éthique et se complètent pour développer un pratiquant équilibré.
Conclusion : une voie en perpétuelle évolution
Passé des cours royales de Corée aux plus grandes arènes olympiques, le taekwondo reste fidèle à sa devise : « La paix est plus précieuse que la victoire ». Qu’il soit pratiqué pour la forme, la self-défense ou la compétition de haut niveau, il continue d’inspirer chaque génération à repousser ses limites dans le respect de l’autre.